Brianna Fitzgerald

Longing, desire, grief. At the root of my practice is a struggle with accepting loss, contending with misguided notions of permanence, and a profound longing for that which cannot ever be had or replaced. Through video and photography, I record repetitive performative actions which I undertake with two sets of items that have been in my family for most of my life: a 35-year-old spool of string, and a collection of over 500 matchboxes. Long referred to as my future inheritance, these cheap and consumable objects have become highly emotionally charged and sentimental.

 

In I’d put it all back I swear, I should never have taken it in the first place, 131ft½in of used string has been meticulously reattached to the spool of string which has been in my family for decades. From 2015 until the present, the string was used for a variety of purposes, from tying up plants in the garden, crocheted into coasters, to being used to install artworks and in performance art. The string is activated by a mechanism on the ceiling which endlessly attempts to wind the string back onto the spool, always inevitably failing to do so. 

 

Within a few months of my grandpa’s diagnosis with lung cancer in 2013, I began to collect my used matches. It would take me years to understand why I began doing this and the relationship of this action to my inability to cope with his death. In Spending My Future Inheritance, I document my daily use of these matches, a further attempt to preserve them against their inevitable deterioration and loss.

 

My work is a document of my attempts to preserve and restore these objects, a futile exercise in attempting to undo the past or render permanent the vulnerable present. Rooted in feelings of longing and nostalgia, my work can be interpreted as a meditation on longing and its relationship to grieving and memory.

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Langueur, désir, deuil. Ma pratique artistique provient de ma difficulté à faire un deuil, mes négociations avec des notions désorientées de permanence, et une langueur profonde pour ce qui ne pourra jamais être récupéré ou remplacé. À travers la vidéo et la photographie, j’enregistre des performances répétitives au cours desquelles j’interagis principalement avec deux types d’objets qui ont fait partie de ma famille tout au long de ma vie: un rouleau de corde vieux de 35 ans, et une collection de plus de 500 boîtes d’allumettes. Si ces objets jetables représentent une valeur monétaire faible, ils ont pourtant une grande valeur sentimentale et sont souvent désignés comme étant mon futur héritage.

 

Dans I’d put it all back I swear, I should never have taken it in the first place, 131 pieds et ½ pouce de corde usée sont méticuleusement réattachés au rouleau de corde qui est dans ma famille depuis des décennies. De 2015 jusqu’à présent, la corde a servi à une variété d’usages (attacher des plantes du jardin, crocheter des sous-verres), y compris des installations et performances artistiques. Le fil est activé par un mécanisme au plafond qui tente en vain de réenrouler la corde autour de son rouleau.

 

Quelques mois après que mon grand-père ait été diagnostiqué avec un cancer du poumon en 2013, j’ai commencé ma collection d’allumettes. Cela m’a pris des années pour comprendre ce geste comme un déni de ma part vis-à-vis de sa mortalité. Spending My Future Inheritance documente mon usage quotidien de ces allumettes, une autre tentative de les préserver malgré leur détérioration certaine.

 

Mon travail documente mes tentatives de préservation et de restauration de ces objets, un exercice futile qui souhaiterait changer le passé ou retenir un présent éphémère. Ancré dans des sentiments de nostalgie, mon travail peut être lu comme une méditation autour d’un manque et sa relation avec le deuil et la mémoire.